Élan de solidarité…
Depuis le début du confinement, nous assistons à une envolée du nombre de candidatures.
Beaucoup de nos concitoyens, ont perçu les inquiétudes et les angoisses qui montent en l’absence de perspectives de sortie de ce confinement et de la maladie. Ils veulent donner du sens à leur vie. Et pourquoi pas, par l’écoute qu’ils ont déjà pu expérimenter dans leur sphère familiale, amicale ou professionnelle.
Ce sont des inconnus, des psychologues pratiquant déjà l’écoute, des candidats motivés et frustrés de n’avoir pas commencé leur formation de mars et qui déjà veulent se confronter à l’écoute.
Ces volontaires de l’écoute veulent être tout de suite dans l’action et l’on sent déjà poindre l’impatience à être accepté immédiatement.
Et l’on peut penser que le besoin est dans l’instant et non pas dans 6 mois quand la vie aura repris son cours.
Pourtant, quand on voit la vulnérabilité de ce monde, on peut comprendre que des blessures ou de nouvelles peurs s’installeront durablement dans les têtes ou dans les inconscients. On peut craindre que les situations matérielles, le chômage, la précarité deviennent encore plus prégnantes après la crise.
Donc, le besoin de verbaliser toutes ces angoisses devrait être grandissant et nous aurons certainement besoin de nouvelles oreilles, ou plutôt de nouveaux cœurs pour accueillir les souffrances.
Espérons que ces nouvelles énergies qu’on ne peut pas satisfaire dans l’instant, soient toujours à nos côtés quand la guerre contre le virus sera enfin gagnée.